Ah le printemps, saison de métamorphoses, remises en question, cette envie de changer d’air, aussi simplement qu’on ouvre à nouveau les fenêtres de la maison pour laisser s’infiltrer ce vent chaud et inviter, mine de rien, l’extérieur un peu à l’intérieur …
Douce période de transition où les journées, allongées et vivifiées par un soleil énergisant, nous laissent entrevoir le beau temps qui se fraie son chemin jusqu’à nous. Enfin !
Tout comme la nature sort avec panache de sa torpeur, on a envie nous aussi de sauter et crier de joie tout en s’exclamant :
« Serait-ce le moment d’ouvrir le rosé pour célébrer le beau temps ? »
À cela, toute l’équipe des Raisins de la colère vous répond :
« Il n’est jamais trop tôt pour bien faire ! »
Ces instants qui invitent à la farniente, au chant de la cigale, aux soirées sans lendemain, au retour des pique-niques les pieds dans l’herbe, les sauts dans les piscines, l’odeur indissociable du BBQ, arrivent plus vite qu’on ne le pense et mieux vaut être prêts pour accueillir tout ce bonheur que de courir pour le rattraper, non ?
Parce que chez nous, pays nordique, on associe particulièrement une saison à ce doux nectar rosé, il y a d’encré derrière chaque gorgée, cette hâte au soleil, cette saison trop belle partie trop vite, ces souvenirs de crèmes solaires et rires d’enfants… n’attendez pas, « empoignez la vie » comme le chantait Charles Aznavour et puisque la chanson française se fait déjà retentir, débouchez une bonne bouteille qui vous fait voir la vie en rose et murmurer le sourire aux lèvres :
« Alors je sens en moi, mon cœur qui bat. »